Prof. Patricia Boya
+41 26 300 8513
patricia.boya@unifr.ch
Chaque année, des millions de personnes âgées à travers le monde perdent la vue à cause de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), une maladie qui endommage lentement la partie centrale de la rétine nécessaire à la lecture, à la reconnaissance des visages et au maintien de l'autonomie. À l'heure actuelle, il n'existe toujours pas de traitement efficace contre la forme sèche la plus courante de la DMLA.
À l'Université de Fribourg, nous avons découvert et breveté une nouvelle famille de composés actifs qui ont démontré leur capacité à sauver la vision dans un modèle murin de dégénérescence rétinienne et à protéger la rétine dans un modèle in vitro de DMLA. Sur la base de ces résultats très prometteurs, l'idée est maintenant de passer à l'étape suivante : tester l'activité de ces composés dans des modèles beaucoup plus proches de l'œil humain. Nous utiliserons des modèles cellulaires humains avancés et mènerons une étude sur des porcs, dont les yeux sont très similaires aux nôtres.
Fribourg est en train de devenir un pôle d'innovation dans le domaine de la santé oculaire. La société mondiale de soins oculaires Alcon va renforcer sa présence à Fribourg, ce qui en fait le moment idéal pour investir dans des thérapies développées localement. Avec votre soutien, nous pouvons transformer notre découverte scientifique en une thérapie qui contribuera à préserver la vision et la qualité de vie des personnes âgées en Suisse et au-delà.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la principale cause de perte irréversible de la vision chez les adultes de plus de 60 ans. Elle touche des millions de personnes dans le monde, dont de nombreux seniors dans la région de Fribourg. Actuellement, il n’existe aucun traitement efficace contre la forme sèche, la plus courante, de la DMLA. Le développement de nouvelles thérapies est donc une priorité absolue pour préserver la vision et la qualité de vie des populations vieillissantes.
Notre équipe de l'Université de Fribourg a breveté une nouvelle famille de composés neuroprotecteurs ayant montré des résultats positifs et très prometteurs dans le traitement de la perte de vision et la protection des photorécepteurs dans un modèle validé de rétinite pigmentaire chez la souris, une forme de dégénérescence rétinienne. De plus, certains de ces composés ont démontré leur efficacité à protéger les cellules pigmentaires rétiniennes, premières cellules endommagées dans la DMLA, dans un modèle in vitro utilisant la toxine iodate de sodium.
Le projet est prévu pour une durée de 24 mois, selon le calendrier suivant :
Nous estimons les besoins de financement à CHF 290'000 pour couvrir les coûts expérimentaux, les services CRO et le salaire du chercheur postdoctoral à 50 % ETP.
Fribourg est en train de devenir un pôle d'innovation pharmaceutique en pleine expansion, comme en témoigne la récente implantation d'Alcon dans la région. Le soutien apporté à ce projet permet de tirer parti de l'excellence de la recherche locale, de promouvoir les partenariats public-privé et de relever un défi majeur en matière de santé qui touche de manière disproportionnée la population vieillissante en Suisse et dans le monde entier.
Le projet est dirigé par la professeure Patricia Boya, de la Faculté des sciences et de médecine, qui possède plus de 20 ans d'expérience en neurobiologie et en recherche translationnelle. Nos recherches sur des composés neuroprotecteurs pour les maladies rétiniennes ont fait l'objet d'une couverture médiatique favorable dans les médias locaux, soulignant la pertinence et l'impact sociétal de nos travaux. Des articles ont été publiés notamment dans le journal La Liberté et d'autres médias régionaux, contribuant à sensibiliser le public à la DMLA et à l'importance de la recherche sur la vision dans la région de Fribourg.
Prof. Patricia Boya
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patricia.boya@unifr.ch